15 janvier 2009
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17:06
hobewe
Plus loin 6
Qu’est-ce qu’il y a de beau, et l’eau, et l’arbre, et l’ombre,
et la terre au bord de l’eau, et l’arbre dans ses racines,
et la lumière dans l’ombre.
Le ciel que j’attrape avec mes mains,
et le poisson dans l’eau, et la fleur rouge qui s’ouvre,
suivez mon regard, suivez mes pas.
Milles pépites d’or sommeillent
sous l’aile des oiseaux.
Est-ce le vent ?
ou celui qui plonge et se laisse aller ailes ouvertes ?
Je ne connais rien que cela, où, je m’en vais par là, plus loin.
Il appartient à sa famille,
celle des eaux,
comme l’arbre, ou l’homme, ou l’insecte,
et je suis ici m’en allant en leur compagnie.
Là, c’est le feu, l’autre raconte, il pleut dehors,
et l’on écoute.
C’est étonnant ce qu’il raconte.
Je suis le fils d’un tel et celui-ci disait,
et il raconte, et il raconte.
La légende de la légende, et l’arbre de l’arbre,
fils de l’arbre.
Hum hum ! Hum hum ! Quelle chanson !
Il y avait, c’était avant, tout au début,
et chacun en pris soin,
et son père me le donna, et le voici.
L’enfant s’endort.
Puis rien, le vent dans les branches et les feuilles.
Je te donne une parcelle de moi, tu seras moi,
tu seras toi m’appartenant un peu,
puis, puis, puis arrive l’ombre, revient le jour,
trois flèches et l’arc.
Je vais, prends ta hotte, il faut
il faut que nos enfants mangent comme les enfants des poissons.
Que je sois beau pour tuer l’oiseau si beau.
Et puis, et puis, et puis.
Je lui apprendrai à marcher ici,
et je rirai et il rira et un jour deviendra un homme,
va, c’est le jour, c’est notre tour, les esprit s’en sont allés.
Va chercher les fruits,
mes flèches sont bonnes.
Herita Ke u 1971
Plus loin 6
Qu’est-ce qu’il y a de beau, et l’eau, et l’arbre, et l’ombre,
et la terre au bord de l’eau, et l’arbre dans ses racines,
et la lumière dans l’ombre.
Le ciel que j’attrape avec mes mains,
et le poisson dans l’eau, et la fleur rouge qui s’ouvre,
suivez mon regard, suivez mes pas.
Milles pépites d’or sommeillent
sous l’aile des oiseaux.
Est-ce le vent ?
ou celui qui plonge et se laisse aller ailes ouvertes ?
Je ne connais rien que cela, où, je m’en vais par là, plus loin.
Il appartient à sa famille,
celle des eaux,
comme l’arbre, ou l’homme, ou l’insecte,
et je suis ici m’en allant en leur compagnie.
Là, c’est le feu, l’autre raconte, il pleut dehors,
et l’on écoute.
C’est étonnant ce qu’il raconte.
Je suis le fils d’un tel et celui-ci disait,
et il raconte, et il raconte.
La légende de la légende, et l’arbre de l’arbre,
fils de l’arbre.
Hum hum ! Hum hum ! Quelle chanson !
Il y avait, c’était avant, tout au début,
et chacun en pris soin,
et son père me le donna, et le voici.
L’enfant s’endort.
Puis rien, le vent dans les branches et les feuilles.
Je te donne une parcelle de moi, tu seras moi,
tu seras toi m’appartenant un peu,
puis, puis, puis arrive l’ombre, revient le jour,
trois flèches et l’arc.
Je vais, prends ta hotte, il faut
il faut que nos enfants mangent comme les enfants des poissons.
Que je sois beau pour tuer l’oiseau si beau.
Et puis, et puis, et puis.
Je lui apprendrai à marcher ici,
et je rirai et il rira et un jour deviendra un homme,
va, c’est le jour, c’est notre tour, les esprit s’en sont allés.
Va chercher les fruits,
mes flèches sont bonnes.
Herita Ke u 1971