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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 21:49


J’ai toujours porté une attention particulière à ce que l’homme fait de la matière primaire : le bois, la terre, le végétal… et en particulier à ce qu’il fait naître de ses mains. C’est avec ces matériaux élémentaires que s’exprime son génie primitif. Ma formation d’ethnologue m’a conduit à côtoyer des cultures, des hommes, des femmes qui les utilisent quotidiennement pour leurs besoins élémentaires, et avec lesquels ils réalisent des objets de première utilité, des instruments, des ustensiles et, souvent, de véritables œuvres d’art, qu’il s’agisse de vannerie, de poterie ou de tissage. J’attache également beaucoup d’attention à ce rapport avec la main (lisez Leroi-Ghouran : Le geste et la parole), ce dialogue que nous pouvons tous poursuivre avec ces merveilleux instruments – les mains –, par lequel nous pouvons tous nous exprimer, qui sont à la portée de chacun et qui nous confrontent aussi au temps.
J’ai pratiqué le tissage, pétri la terre, fait un peu de poterie, de modelage, de sculpture, et puis un jour, parce que j’aime et connais un peu l’Amérique latine, il m’a été proposé de dessiner un projet de crèche sud-américaine. J’ai donc participé à la création de “La grande crèche des Andes”, qui a été exposée à la fin de l’année 1992 sur la place de l’Hôtel de Ville de Paris, puis les années suivantes à Dijon, Genève, Bordeaux…
J’en ai façonné les 280 personnages, certains peints ou vêtus de tissus, certains animés. Comme la crèche a 14 mètres de longs sur 4 de profondeur, quelques-uns sont petits (10 cm) d’autres beaucoup plus grand (60 à 80 cm). Avec ces derniers, confronté à une question de poids et de mécanique, j’ai résolu ce problème en utilisant la pâte à papier, ou plus précisément le papier collé, matériau et technique que je n’avais jamais pratiqués ; tout s’est très bien passé. Par la suite, après la crèche, je me suis lancé vers d’autres aventures, permises par le faible coût de ce matériau, sa mise en œuvre facile, pour ne pas dire élémentaire, à la portée de tous, au résultat attrayant. À l’occasion d’un anniversaire j’ai façonné un chat puis d’autres, ainsi que des personnages. Mais ce que je retiendrai encore à propos de ce matériau, c’est qu’il touche un domaine d’une grande actualité, le recyclage, lequel nous reconduit aux sociétés que j’ai étudiées, où tout est naturellement et rapidement recyclé, mis à profit avec une belle connaissance, une grande intelligence.
Il me reste à dire que si chacun voulait bien porter attention à son environnement et en premier lieu au temps, il devrait, après avoir expulsé ses craintes et ses peurs apprises, pouvoir exprimer une part de lui-même, se découvrir peut-être. C’est comme lorsqu’on apprend et parle une autre langue : l’esprit se libère, s’ouvre, apprend d‘autres contraintes, les dépasse, fait connaître, renaître.
Alex Lhermillier
 
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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 19:25






Totem :
             nom masculin, est emprunté (1
833), d’abord sous la forme totam (1794), à l’anglais totem (1776) ou totam (1791), lui-même emprunté à une langue indienne d’Amérique du Nord de la famille algonquin, l’ojibwa ototeman… Le mot, pour les Ojibwas, précise à la fois une relation collective (parenté entre germains, plus généralement clan ou groupe exogame) et individuelle. La forme aoutem relevée en Acadie en 1609 ne s’est pas répandue en France.
Le mot désigne l’animal pris comme l’ancêtre et le protecteur du clan, lui donnant son nom, instituant la parenté et faisant l’objet de tabous. Par métonymie, il désigne la représentation de l’animal choisi pour totem (1833). Le mot, analysé chez les sociologues depuis Durkheim (1896-1897) et les psychanalystes (Totem et Tabou, de Freud), est passé (1950) dans l’usage famillier avec le sens de “porte-bonheur, fétiche”.

 L'ours.

 Inspiré du Totem du clan de l'Ours de indiens Tinglit,

 Cap Fox ( alaska)













  

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